Etat Civil
Nom: Anton Orlov
Surnom: Orphee, surnom en mission
Age: 40 ans
Nationalité: Russo-Islandaise
Langue(s) parlée(s): Russe (et bielorusse), Islandais, Anglais, se débrouille à peu près en Polonais et baragouine trois mots d'Allemand
Statut: Béni
Don: Tech
Organisation:Silaks
Rang: Gamma (13 ans d'ancienneté - Double axe : approvisionnement/unité d'intervention)
Signes Distinctifs
Sa large carrure trahit sans doute aisément l'entraînement physique de sa formation militaire, puis de son intégration à Silaks. Musclé par habitude de l'exercice et des missions de terrain, il n'a cela dit, rien d'un bodybuilder, méprisant même ce genre d'animaux. Pour autant, il ne regarde pas le monde de si haut, si ce n'est littéralement, avec son mètre quatre vingt dix, quoiqu'il y est plus grand que lui. Ses prunelles anthracites jettent souvent un regard nonchalant et un peu ennuyé sur le reste du monde, brillant rarement d'une quelconque hauteur, mais ne manquant pas pour autant d'expressivité, contrairement au reste de son visage pâle aux traits carrés et puissants, présentant les accents typiques de son pays d'origine, avec de hautes pommettes, un nez droit et une mâchoire dure.
Véritables thermomètres de son humeur, ils peuvent passer en quelques instants du calme à la colère, en passant par la perplexité et la satisfaction, voir l'ironie, cette dernière s'accompagnant souvent d'un petit rictus léger, vissé sur ses lèvres souvent blessées ou bleuies. Certes, on peut parfois penser qu'il se paye la tête de ses interlocuteurs, avec un pareil sourire. C'est parfois le cas, mais pas toujours. Quand on à pas l'habitude de manier autre chose que du cynisme, on oublie parfois comment afficher autre chose. Mais ça n'empêche pas d'essayer ! Tout comme se fringuer un peu n'importe comment n'empêche pas d'essayer de paraître à son avantage quand il le faut vraiment. Tout dépend de la volonté et du degrés d'obligation.
Une obligation qu'il rejette, en revanche, c'est celle de se couper les cheveux régulièrement, le résultat donnant une crinière un peu sauvage, sombre, et qu'il attache en général pour ne pas qu'elle vienne le faire chier en lui cachant la vue pendant qu'il s'occupe de ses affaires. Que cela lui donne un genre ou pas, il s'en moque bien. Comme il se moque un peu de ses nombreuses cicatrices, sauf peut-être celle qui barre le côté droit de son visage, mais manquer de perdre un œil peut facilement expliquer la chose. L'un dans l'autre, il répond plutôt bien à l'idée que l'on se ferait d'un mercenaire, ce qui ne fait pas non plus de lui une caricature, vous dirait-il de sa voix grave, un peu rauque de mauvaise humeur, si vous le tirez de son travail, les R roulant dans un anglais un peu rêche, ou avec plus de fluidité dans sa langue paternelle.
Etat mental
A première vue, on le prendrait pour un ours nonchalant, avec sa flemme de s'énerver, et son ennui récurent. D'une certaine façon, il l'est effectivement, d'une certaine façon seulement. Dans sa vie personnelle, très certainement. Les femmes qu'il a pu fréquenter lui reprochait justement de ne pas réagir davantage. D'un autre côté, lorsqu'il s'agit de ses devoirs envers Silaks, c'est un homme terriblement zélé, déterminé et consciencieux, qui place l'efficacité et l'efficience au centre de ses préoccupations, et reste prêt à passer plusieurs nuits debout pour boucler un programme s'il le faut. Alors effectivement, on peut comprendre qu'à côté, il se transforme parfois en carpette tout juste capable de buller dans son coin… enfin en théorie, parce que se déconnecter de son boulot, ce n'est pas si simple que ça, dans cet univers-ci. S'il devait se marier à quelque chose, se serait donc certainement à son poste.
Toute proportions gardées, il n'a pas plus de mal qu'un autre à nouer des liens, du moins pour quelqu'un comme lui. Capable de travailler en équipe comme en autonomie, il s'arrange pour concilier tout le monde, tant qu'on ne vient pas le chatouiller là où il ne faut pas. Parce que, s'il a la flemme de se mettre en colère, c'est aussi parce que ses colères peuvent parfois avoir l'air de crises de nerfs carabinées. C'est à ce titre qu'il tente de les réserver pour son intimité, les mercenaires ne sont pas des individus que l'on perturbe aisément, mais tout de même. Loin d'être un rustre mal dégrossi, il dispose de sa part d'intelligence, parfaitement honorable. Et s'il ne vous parlera sans doute pas philosophie, il est pourtant parfaitement capable de profondeur, et d'un jugement souvent objectif et pragmatique, qui, s'il ne ménage pas la sensibilité de ses interlocuteurs, ne leur est pas forcément une agression non plus, malgré le manque de formes à ses propos.
Il ne se formalise pas, lui-même, de la façon dont on s'adresse à lui en général, si ce n'est dans le cadre d'une relation fermement hiérarchique. De la même façon, il a naturellement développé patience et maîtrise, en mission tout du moins, de même qu'un certain humour noir, et un sens du détachement face à la misère et à la souffrance parfois nécessaire. Le tout étant de compartimenter correctement, ce contre quoi il vaut mieux se prémunir, et ce que l'on peut tout de même accepter. Ce qui relève du boulot, et le reste. Profondément attaché au maître mot de l'organisation à laquelle il appartient, il met un point d'honneur à faire confiance à ses compagnons d'armes et s'il n'est pas forcément le meilleur pour prêcher Silkas, il est néanmoins d'une parfaite loyauté, malgré son départ en fanfare de chez Saveus. Il est franc et honnête, mais mieux vaut ne pas le prendre pour un labrador non plus.
Etude sur le passé
Issu d'une famille aisée de Novossibirsk, Anton est le cadet gémellaire d'un duo qui suivit des chemins parallèles quoique comportant leur lots de différences. Relativement dociles, ou autant qu'il soit possible à de jeunes garçons de l'être, leur enfance se déroula sans guère d'anicroches. Rien qui ne soit réellement intéressant de rapporter et de conserver pour la postérité. Leur éducation n'était guère entravée que par leur esprit quelque peu aventurier, mais qui ne le serait pas, à cet âge ? L'enfance laissant place à l'adolescence, son frère Aleksei se découvrit une passion sans borne pour les études scientifiques, alors que lui même se dégoûtait quelque peu des études purement théoriques, ne supportant guère de rester le cul vissé sur une chaise sans pouvoir manipuler concrètement ce qu'on tentait de lui enfoncer dans le crâne. Le cap de l'adolescence ne fut pas plus riche en émotion, du moins rien qui sortait de l'ordinaire encore une fois. A croire que les deux compères mettaient un point d'honneur à suivre mordicus cette normalité. Anton décida rapidement d'imiter son père en briguant une carrière militaire, et s'engagea dès que son âge le lui permit, après avoir effectué le service obligatoire. Cette décision, cependant, fut loin de faire l'unanimité au sein de la petite famille, notamment auprès de son frère jumeaux et de sa mère, de nouveau enceinte.
Encore sous l'impulsion de la jeunesse et de l'état d'esprit intrinsèque que cette étape de la vie développait, il fit la sourde oreille, malgré la controverse que suscitait ouvertement l'usage du dedovshchina (*forme de bizutage officielle de l'armée russe, particulièrement violente) . Ils craignaient l'effet que la pratique aurait sur lui, à juste titre. Lui soutiendrait mordicus que cela lui avait tout de même forgé le caractère. Malgré tout, il fut largement soulagé lorsqu'il y échappa. Contrairement à lui, Aleksei avait décidé de jouer la carte du pot de vin, pour échapper au service obligatoire, et avait, à la place, rejoint une université de bon rang, pour y étudier la chimie. Les « salades » comme Anton se plaisait à appeler ça, à l'époque. Peu intéressé par l'idée d'imiter les comportements volages des autres, il se consacra avant tout à réussir ses classes militaires à Nakhimov, l'école spécialisée de Saint-Pétersbourg. De simple recrue, il devint soldat permanent. Il poursuivit jusqu'à l'âge de vingt quatre ans, atteignant le grade de sergent-chef. Ce fut également à cet âge qu'il subit la piqûre et fatalement, la 'bénédiction'. Elle survint au cours d'un déploiement d'intimidation dans une région plus à l'ouest, et au climat fatalement plus doux, surtout lors de la saison chaude.
Anton fut donc prit en charge par la section d'infirmerie militaire, avant d'être rapatrié devant la gravité des symptômes qui tenaient plus de la grippe mortelle que de la bénigne. Pendant toute une semaine, il se pensa à l'agonie, littéralement en train d'y rester. Sa fièvre était aussi carabinée que sa migraine, et le moindre tressaillement, le moindre mouvement de tête lui envoyait des ondes de souffrance dans le cerveau, brouillant davantage encore ses pensées. Sa toux douloureuse semblait vouloir lui arracher la gorge, et les crises qu'elle déclenchait s'accompagnaient de douleurs atroces jusque dans les os, sans compter la sueur froide qui lui coulait dans le dos. Il avait beau être militaire de métier, l'épreuve l'avait quand même secoué, tant il avait manqué de chance. Toutes les possibles merdes à subir avec un état grippal, il les subit effectivement. Lorsque la fièvre baissa sensiblement, le quatrième jour, il parvint à reprendre un peu du poils de la bête, du moins jusqu'à ce qu'il remarque que le thermostat de l'arrivée de chauffage réduisait la température apparemment tout seul… Malheureusement le creux des symptômes ne fut pas suffisant pour qu'il s'interroge vraiment là-dessus. Il ne commença à se poser des questions qu'une fois rétablit.
Mis au repos forcé, il n'avait plus rien d'autre à faire que de se concentrer sur ce qu'il avait tout d'abord prit pour un délire. Difficile de faire autrement dans son état d'alors, mais à présent, contraint de ne rien faire, il n'avait que cela pour passer le temps. Il n'avait absolument aucune idée de ce qui lui arrivait, et les premiers découvertes furent particulièrement chaotique, surtout dans un environnement particulièrement technologique. Passé le cap du rétablissement, il avait reprit l'activité militaire. Pas pour longtemps, cependant. La première organisation avec laquelle il entra en contact – ou qui entra en contact avec lui, plus vraisemblablement – fut Saveus. Il serait d'ailleurs de très mauvaise foi de dire que le recruteur ne faisait pas bien son travail. Il le faisait très bien. Anton les rejoignit comme recrue. Rapidement cependant, il fut clair qu'il s'était joyeusement planté en acceptant de rejoindre 'big brother'. Il n'était pas du tout à sa place, et l'année complète qu'il passa dans les rangs des ambitieux était déjà un véritable miracle tant son entourage forcé tranchait avec son caractère à lui et ses tendances personnelles.
Alors lorsqu'il entra en conflit avec son supérieur, il se résolut tout simplement – on peut aussi entendre par là qu'il se laissa guider par sa colère – à claquer la porte. En assumant totalement ce que cela impliquait. Fort heureusement, l'année écoulée lui avait suffisamment appris pour qu'il ne finisse pas sans point de chute. Avec le contrôle, certes pas encore parfait, qu'il avait de ses facultés et ses humbles accès, il récupéra quelques rapports de recherches et ordres de missions, et mit les bouts… pour atterrir chez Silaks. Les changements d'organisations n'étaient pas très bien vu, ça il l'apprit plus durement à l'arrivée, mais malgré tout il s'entêta et rentra dans le rang. Assez pour s'y faire une place. Assez pour se prendre d'affection pour son nouvel environnement, soudain beaucoup plus en adéquation avec sa personnalité. Bourreau de travail enthousiaste, il fit tout simplement montre de ses capacités, et contribua à la cause qu'il avait embrassé. Silaks prise la compétence et le mérite avant tout, ça lui allait. Ses promotions, il les prenait surtout comme ne preuve qu'il était effectivement utile…
Et utile, il espère bien l'être encore un moment, surtout quand il apprenait, presque par hasard, que son frère était à présent un corrompu…
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La minute Joueur ou Joueuse.
Code règlement: [CODE VALIDE]Pourquoi nous ? Et comment nous avez vous trouvé ? Via top-site, si je ne fais pas mon poisson rouge ^^
Besoin d'un coup de main pour commencer ? Nop, si on omet ma tentative de noyade sous questions x)
Un mot ? *.* tout simplement…
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Lun 2 Fév - 20:27
